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Point sur les immobilisations financières

08/07/2022
Jérôme Benaïnous

Au cours du cycle de vie d’une entreprise, il n’est pas rare d’avoir à s’appuyer sur des immobilisations financières. En effet, au même titre que les immobilisations incorporelles et les immobilisations corporelles, les immos financières sont une partie intégrante de la société et intégrées à sa comptabilité. AFEX vous propose alors d’en savoir plus sur le sujet.

Qu’est-ce qu’une immobilisation ? En quoi consistent les immos financières ? Comment se fait l’enregistrement comptable des ces éléments ? Nous allons répondre à vos interrogations en la matière !

L’immobilisation financière : définition

Avant toute chose, et avant même de parler d’immo financière, il est nécessaire de se pencher sur la notion d’immobilisation. Au sein d’une société, tout au long de sa durée de vie, différentes immobilisations peuvent être intégrées dans le patrimoine.

En effet, si nous allons aborder, ici, le sujet des immobilisations financières, sachez qu’il existe également des immobilisations incorporelles et des immobilisations corporelles.

Dans tous les cas, une immobilisation représente un élément intégré à l’actif du bilan comptable de l’entreprise. Cela signifie donc que cette immobilisation dispose d’une valeur positive et qu’elle entre dans le patrimoine.

Un autre point important est à retenir, à savoir que, dès lors qu’il est question d’une immobilisation, il est question d’un élément pérenne. Ce dernier est ainsi appelé à rester sur une durée plus grande que celle d’un exercice comptable (soit plus de 12 mois).

Ensuite, plus spécifiquement, l’immo financière correspond à un actif financier. Dans la pratique il peut notamment s’agir d’actions ou de titres de participations appartenant à la société dans le cadre de son activité.

L’immobilisation financière : exemples

Pour aller un peu plus loin dans la définition donnée, voici quelques indications complémentaires quant à la nature possible des immobilisations financières qu’il est possible de détenir dans une société. Ces dernières sont d’ailleurs présentes dans les comptes de classe 26 et 27 du PCG (plan comptable général) :

  • les droits de créances ;
  • les titres de participation (comme des actions par exemple) ;
  • les dépôts ;
  • les cautionnements ;
  • les prêts accordés (comme les prêts faits au personnel ou aux associés).

L’immobilisation financière : l’enregistrement comptable

Avant de clore ce sujet, nous souhaitions aussi aborder la notion d’enregistrement comptable des immobilisations financières. Comme évoqué un peu plus haut, ce type d’immobilisation entre dans l’actif immobilisé du bilan comptable.

Pour les enregistrer, il convient bien sûr de prendre le coût d’achat de ces immobilisations. A défaut, ce sera la valeur estimée qui sera prise en compte.

De plus, il faut noter que les immos financières correspondent, sur le plan purement comptable, à des participations détenues sur d’autres sociétés. Contrairement aux immobilisations corporelles, les immos financières ne font pas l’objet d’un amortissement sauf dans un cas précis, à savoir une baisse de valeur.

Vous avez encore des questions au sujet des immobilisations financières ? Nos équipes d’experts sont à votre écoute pour vous répondre. N’hésitez pas !

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Cabinet AFEX
Jérôme Benaïnous
Cabinet AFEX
Jérôme Bénaïnous est expert-comptable et commissaire aux comptes diplômé de Paris Dauphine. Il a reçu le Prix du meilleur mémoire d’Expert-comptable d’Île-de-France. Il a exercé en tant que directeur de mission chez Ernst & Young, un des plus importants cabinets d’audit financier et de conseil, avant de s’installer.
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